Libres expressions

Seyssinet-Pariset, un projet partagé

Une nouvelle phase de concertation sur l’avenir de la Fauconnière débute suite à la présentation de 2 projets. Nous sommes invités à donner notre avis afin d’élaborer ce qui sera la version finale de ce quartier. Mais tout est déjà arrêté puisque nous avons à nous prononcer uniquement sur la localisation de la zone commerçante et sur la fermeture ou pas de l’avenue Général de Gaulle. Les 2 projets sont identiques : 550 logements, une trentaine de bâtiments, des immeubles de 6 étages qui vont créer des îlots de chaleur et seulement 30% de surface végétalisée. Comme d’habitude depuis 5 ans les habitants qui souhaitaient massivement moins de logements n’ont pas été entendus. Nous sommes opposés à ce projet qui va bétonner notre commune mais nous sommes engagés pour la création d’un quartier qui préserve notre qualité de vie. Ne vous laissez pas aveugler par de beaux discours simplistes, nous ne résoudrons pas la baisse de la natalité en France et par conséquent celle des effectifs dans nos écoles par un tel projet d’urbanisation (1 enfant ne reste que 3 ans en maternelle). Les choix qui seront faits modifieront de façon irréversible notre ville. C’est une vue à court terme qui nous est présentée alors qu’il est question de l’avenir de notre commune.

Christine Lancelon-Pin, Flore Dardet, Denis Jaglin, Fabien Durand-Poudret, Sandrine Fonné

Agir avec vous pour Seyssinet-Pariset

Il faut rester attentif sur le projet cœur de ville de la Fauconnière, et la rénovation de la piscine. Ces deux projets vont structurer et engager notre commune pour de nombreuses années. Toutes les concertations et participations citoyennes sont des démarches louables, et même devenues obligatoires maintenant, mais elles ne doivent pas masquer les orientations dogmatiques de minorités qui veulent nous imposer leur diktat. Vous voulez moins de logements ? Vous souhaitez plus de commerces et d’activités économiques ? Les deux scénarios proposés ne vont pas vraiment vous plaire…. Seyssinet-Pariset a t-elle vocation à devenir la banlieue dortoir de la métropole ? En Conseil Municipal du 10 Février 2025, on nous présentait les actions portées par le projet AGORA pour accueillir les 1000 réfugiés primo-arrivants qui arrivent chaque année sur notre Métropole . Comment les accueillir dignement si, sur notre commune, on ne trouve pas un cadre de vie agréable qui réponde déjà aux attentes des habitants de notre commune ?

Frédéric Battin

Seyssinet-Pariset, une ville qui avance

Notre commune connaît des évolutions importantes, il est essentiel de prendre en compte les enjeux de sécurité et de soutien à notre tissu économique. Les commerçants au cœur du dispositif Angela. Ce processus a pour objectif de lutter contre les violences sexistes et sexuelles. Notre commune a engagé une démarche de sensibilisation, mais il est essentiel d’aller plus loin : étendre ce dispositif aux commerçants pour renforcer la prévention des violences faites aux femmes, en leur offrant une formation et des outils adaptés. Un tel engagement contribuera à promouvoir une culture de sécurité et de respect, de jour comme de nuit. Cœur de Ville : une dynamique de transformation avec le renouvellement urbain de La Fauconnière, et notre participation au programme « Cœurs de Ville, Cœurs de Métropole ». « Rêver la ville de demain » oui, Mais. L’impact des travaux sur nos commerçants peut entraîner une baisse accrue de la fréquentation. Il est crucial d’accompagner cette transition en mettant en place des mesures pour éviter des pertes économiques. Nous conjuguerons modernisation et soutien à notre tissu économique, et faire de Seyssinet-Pariset une commune tournée vers l’avenir.

Zyed Ben-El-Hadj-Salem

Seyssinet-Pariset naturellement

Nous avons appris que la Préfecture nous invitait à retirer notre délibération actant la mise en place du congé menstruel. Voté en juillet 2023, ce texte avait pourtant été validé au contrôle de légalité. Alors qu’en France, 1 femme sur 2 souffre de règles douloureuses, ce droit permet de mieux y faire face. Nous refusons de le voir disparaître. Cette réponse concrète à un enjeu de santé publique qui avait fait l’objet d’une stratégie nationale, propose des aménagements du poste de travail mais aussi des autorisations spéciales d’absence. Sa remise en cause est un vrai recul social. Le message envoyé par l’Etat paraît inadapté face à la nécessité de préserver la qualité de vie au travail des agents du service public, qui sont au service des habitant-es. En mars 2024, nous avions été reçus à l’Assemblée Nationale dans le cadre d’une niche parlementaire qui portait une proposition de loi. Avec Echirolles, Grenoble et la Métropole de Grenoble, dont les délibérations sont elles aussi menacées, nous interpellons un an plus tard le Premier Ministre et les parlementaires de l’Isère pour faire avancer ce combat. Ce n’est qu’en inscrivant durablement ce droit dans la loi que nous pourrons garantir un progrès social réel et pérenne.

Guillaume Lissy, Clémence Aubert, Sylvain Prat, Alice Mollon, Noël Margerit, Yamina Archi, Eric Monte, Véronique Blanc, Yves Lambert, Delphine Laurant, Deborah Mécréant, Eric Pacchiotti, James Capoccioni, Lenaï Tran Durand, Michel Delafosse, Roselyne Blin, Linda Boukathem, Véronique Huyghe, Laura Siefert, Charly Celona, Frédéric Mejean, Jean-Yves Gobren, Edouard Monnet, Thomas Greslou, Camille Petit, Eric Maurel

Agir avec vous pour Seyssinet-Pariset

En conseil municipal, j’ai voté contre la délibération concernant les subventions aux associations non sportives. En effet j’ai pointé deux lignes que je ne peux pas cautionner. Une subvention de 1000 euros pour un congrès mycologique dans le Vercors, certes louable mais qui me semble bien loin des attentes des seyssinettois, ou encore, une aide pour l’épicerie solidaire Episol qui ne rencontre pas vraiment de succès auprès de nos habitants et qui survit avec 500 000 € de fonds publics dont 9000 € de la commune. Quand va-t-on arrêter ces gabegies ? Je préfère flécher plutôt ce budget vers l’éducation de nos enfants ou le soutien à l’activité associative et sportive sur notre commune. Il faut encourager et valoriser les bons résultats de nos clubs sportifs. Seyssinet-Pariset est en mutation, et les orientations politiques qui sont prises, comme à La Fauconnière, nous conduisent vers une densification des zones urbaines pour répondre à la crise du logement. On voit bien dans l’actualité que ces erreurs débouchent souvent sur des conflits communautaristes, et des violences urbaines. Que veut-on pour notre commune ?

Frédéric Battin

Seyssinet-Pariset, une ville qui avance

Chers seyssinettois, chères seyssinettoises, Le printemps est là, apportant une nouvelle énergie dans notre commune. C’est le moment idéal pour redécouvrir notre environnement. En effet, un bon cadre de vie est essentiel dans l’équilibre de chacune et chacun d’entre nous. Le projet de la Fauconnière suscite bien des questionnements et ils sont légitimes ! Les différentes réunions de concertations ont mis en lumière plusieurs préoccupations pour garantir la qualité du projet, en particulier en matière d’orientation des bâtiments, de hauteur, de qualité architecturale, de confort acoustique et d’espaces verts. La priorité doit être donnée à une approche équilibrée, harmonieuse intégrant vos préoccupations tout en respectant les impératifs environnementaux dans le paysage urbain et naturel, mais aussi les commerçants dont l’attractivité du secteur est un atout majeur pour la pérennité de leurs activités. Ensemble, façonnons l’avenir de notre commune. Ensemble, construisons un cadre de vie qui reflète nos aspirations, en préservant ce qui fait la richesse et l’âme de notre commune. C’est avec cet esprit que nous avançons, confiants dans notre capacité collective à relever les défis et à enrichir notre quotidien.

Zyed Ben-El-Hadj-Salem

Seyssinet-Pariset naturellement

Un nouveau scénario est proposé pour le Cœur de Ville qui fait la synthèse de deux précédents et des avis exprimés. Loin des « beaux discours simplistes » et des « orientations dogmatiques » dont nous accusent certains, notre action est au contraire inspirée par une vision pragmatique pour l’avenir de la commune. Une vision qui s’appuie sur des besoins exprimés largement. Nous voulons créer un centre-ville dynamique, attractif et respectueux de l’environnement qui propose une maison médicale, une résidence personne âgées, de nouveaux commerces, cafés, des logements pour 60% de propriétaires et des espaces verts de qualité. Ceux qui prétendent que sur ces 10 hectares on pourrait construire deux ou trois fois moins et avoir les mêmes services oublient de dire que ce serait à la ville de payer la différence et que nous n’en n’avons pas les moyens. L’immobilisme condamnerait la commune à garder ses friches et à précipiter la fin d’un centre commercial moribond tout en libérant des constructions denses et non coordonnées sur les parcelles privées. Ceux qui craignent la bétonisation désordonnée doivent défendre un projet d’ensemble maitrisé par la ville. C’est ce que nous nous attachons à faire avec transparence.

Guillaume Lissy, Clémence Aubert, Sylvain Prat, Alice Mollon, Noël Margerit, Yamina Archi, Eric Monte, Véronique Blanc, Yves Lambert, Delphine Laurant, Deborah Mécréant, Eric Pacchiotti, James Capoccioni, Lenaï Tran Durand, Michel Delafosse, Roselyne Blin, Linda Boukathem, Véronique Huyghe, Laura Siefert, Charly Celona, Frédéric Mejean, Jean-Yves Gobren, Edouard Monnet, Thomas Greslou, Camille Petit, Eric Maurel

Seyssinet-Pariset, un projet partagé

Les associations sont un véritable poumon pour notre commune. Elles dynamisent et renforcent le lien social en organisant diverses manifestations sportives et culturelles. Elles permettent une participation citoyenne non orientée et sont donc des partenaires précieux. Elles sont confrontées comme les collectivités à des choix budgétaires afin de pouvoir continuer à proposer des initiatives et des animations. La stabilité des subventions publiques complexifie cette gestion et le retard ou la complexité administrative des aides s’ajoutent parfois au manque de bénévoles. Les associations sportives qui nécessitent des transports sont en difficulté. L’ACS ski-surf s’est par exemple vue contrainte de réduire son nombre de sorties annuelles. L’augmentation du coût des transports et les bons résultats sportifs de nos clubs concourent également à mettre en difficulté le budget de l’OMSA. S’il faut veiller à des choix budgétaires responsables, la ville ne doit pas oublier que toutes les associations permettent à un très grand nombre d’habitants de profiter d’activités très variées. Les soutenir est donc un enjeu majeur car si notre commune devait financer des emplois pour proposer ces mêmes activités, le budget serait impossible à soutenir.

Christine Lancelon-Pin, Flore Dardet, Denis Jaglin, Fabien Durand-Poudret, Sandrine Fonné

Agir avec vous pour Seyssinet-Pariset

Je souhaite une bonne rentrée à tous les seyssinettois. Cette rentrée 2024 marque aussi le début d’un temps de réflexion, à la fois sur l’évaluation des politiques publiques, et sur les enjeux de ce dernier tiers de mandat municipal. La Fauconnière est-elle devenue le coeur de ville, et le ressort de la vie culturelle et économique de notre commune ? La maison des associations « provisoire » est-elle le poumon du tissu associatif ? Malheureusement, on sait que les bonnes intentions ont été rattrapées par la réalité des injonctions de la métropole et de l’État. Alors que reste-t-il pour notre commune et notre cadre de vie ? La piscine va-t-elle recevoir un petit coup de neuf ? Le projet Fauconnière va-t-il un peu avancer ? Il appartient aussi à chacun d’entre nous de partager ses attentes, et ses idées

Frédéric Battin

Seyssinet-Pariset naturellement

En septembre, des travaux ont été réalisés pour intégrer le service petite enfance dans les locaux de l’hôtel de ville. Création d’une zone d’attente et de rencontre, réhabilitation et amélioration de l’espace, ces travaux sont engagés pour améliorer l’accueil et les conditions de travail des agents. Nous voulons offrir une réponse adaptée à la diversité des besoins, en favorisant la cohérence et la proximité avec les services d’accueil dédiés à l’enfance et à la vie scolaire. A l’heure du scandale des crèches privées, qui met en lumière des dérives, cette démarche nous permet aussi de réaffirmer l’importance d’un service public municipal de la petite enfance. Ce déménagement contribue également à réorganiser l’espace pour créer un équipement dédié à l’accueil des seniors. Notre commune est confrontée à un défi démographique et doit adapter ses services à un public plus nombreux. Ces initiatives témoignent de notre détermination à construire une commune inclusive, où chaque citoyen, de la petite enfance au grand âge, bénéficie de services cohérents et accessibles. Ces déménagements sont plus que des ajustements logistiques : ils symbolisent notre engagement à bâtir une société solidaire et attentive aux défis de chacun. A l’heure où l’on oppose parfois les générations, cette approche montre que nous pouvons répondre de manière complémentaire dans une démarche gagnant gagnant.

Guillaume Lissy, Clémence Aubert, Sylvain Prat, Alice Mollon, Noël Margerit, Yamina Archi, Eric Monte, Véronique Blanc, Yves Lambert, Delphine Laurant, Deborah Mécréant, Eric Pacchiotti, James Capoccioni, Lenaï Tran Durand, Michel Delafosse, Roselyne Blin, Linda Boukathem, Véronique Huyghe, Laura Siefert, Charly Celona, Frédéric Mejean, Jean-Yves Gobren, Edouard Monnet, Thomas Greslou, Camille Petit, Eric Maurel

Seyssinet-Pariset un projet partagé

Le 14 février 2024 a été publié dans la presse locale un article qui explique la démarche de 2 élus de notre groupe pour les municipales à venir de 2026. En effet Fabien Durant-poudret et Christine Lancelon-Pin ont décidé, après consultation de plusieurs personnalités engagées dans la vie locale, de préparer une liste d’union. Dans cet article ils tirent le bilan des 3 années de mandat de la nouvelle majorité sur tous les thèmes qu’ils souhaitent mettre en lumière. Parmi eux l’opération fauconnière qu’ils jugent trop dense pour une ville déjà très urbanisée ! Lorsque la majorité a voulu agrandir le périmètre d’étude de ce projet, nous pensions que c’était pour proposer un projet plus harmonieux avec plus d’espaces verts et un vrai projet au service des citoyens ! En fait il n’en est rien. C’est 500 à 700 logements qui seront construits dont au moins 40% en logements sociaux PLAI excluant ainsi une grande partie des personnes éligibles à un logement social. Le précédent projet avec environ 280 logements a été jugé trop dense par la population. Et aujourd’hui on nous en propose trois fois plus ! C’est difficilement acceptable. Nous sommes opposés à un projet d’une telle ampleur qui va impacter durablement notre territoire. D’autres sujets tout aussi importants font partie de la réflexion comme la sécurité dans la ville, l’attractivité commerciale de l’ensemble de notre commune et le vivre ensemble. Si vous souhaitez nous donner votre opinion ou pour échanger n’hésitez pas à nous contacter.

Christine Lancelon-Pin, Flore Dardet, Zyed Ben-El-Hadj-Salem, Denis Jaglin, Fabien Durand-Poudret, Sandrine Fonné

Seyssinet-Pariset naturellement

Après le COVID, la guerre en Ukraine, la crise énergétique, l’inflation, voilà que la crise démocratique secoue notre quotidien déjà morose. À notre petite échelle, les acteurs publics se mobilisent pour faire face. Si certains peuvent craindre l’isolement, Seyssinet-Pariset continue d’offrir des services publics pour tous : lycée, collège, caserne des pompiers, brigade de gendarmerie, bureau de Poste, police pluricommunale, écoles, crèches, centre social, piscine, gymnases, terrains de sport, CCAS, services séniors et jeunesse, trams, bus, centre culturel, 49 km de voiries publiques, parcs et jardins, animations… Loin du déclassement que l’on peut craindre parfois, notre ville continue de faire vivre quotidiennement les services qui vous sont indispensables. Ancrée sur une vie associative dense et riche et un tissu économique métropolitain parmi les plus dynamique de France, nous avons des atouts. Bien-sûr, tout n’est pas parfait et nous devons nous battre pour renforcer l’offre médicale, commerciale et continuer à donner la parole aux habitants. La commune ne manque pas de projets. Elle est résolument engagée dans le combat contre le changement climatique, pour une solidarité qui n’oublie personne, notamment nos séniors, et pour l’amélioration de notre cadre de vie. Malgré le marasme ambiant et les doutes, nous avons la responsabilité de dire aussi ce qui va bien. Vive la proximité et vive le lien social tissé à Seyssinet-Pariset.

Guillaume Lissy, Clémence Aubert, Sylvain Prat, Alice Mollon, Noël Margerit, Yamina Archi, Eric Monte, Véronique Blanc, Yves Lambert, Delphine Laurant, Deborah Mécréant, Eric Pacchiotti, James Capoccioni, Lenaï Tran Durand, Michel Delafosse, Roselyne Blin, Linda Boukathem, Véronique Huyghe, Laura Siefert, Charly Celona, Frédéric Mejean, Jean-Yves Gobren, Edouard Monnet, Thomas Greslou, Camille Petit, Eric Maurel

Seyssinet-Pariset un projet partagé

Les beaux jours tardent à arriver et les sujets de mécontentement s’accumulent à Seyssinet- Pariset chez nos concitoyens : – L’entretien de notre commune avec des choix discutables comme par exemple celui de laisser pousser les graminées sous prétexte de favoriser la biodiversité au détriment de toutes les personnes allergiques – Une solidarité relative qui a poussé à arrêter le portage des repas auprès des personnes âgées pour des raisons budgétaires – Un projet fauconnière rebaptisé coeur de ville qui, malgré les nombreux avis contraires qui s’élèvent, ne varie pas d’un pouce faisant la part belle aux logements au détriment de vrais grands espaces verts – Des parents d’élèves dans l’expectative sur les affectations de leurs enfants pour la prochaine rentrée dans l’attente d’une réponse à leurs questions qui arrivera peut-être avant septembre. Pourtant la majorité ne ménage pas ses efforts en proposant des réunions et des concertations dès qu’il y a la moindre décision à prendre; mais il ne suffit pas de demander l’avis des gens encore faut-il en tenir compte, y compris quand cet avis ne va pas dans le sens prévu. Sinon on n’a plus de crédibilité à donner la parole aux citoyens. Tous ces sujets de mécontentement résultent non pas des agents des services municipaux qui font très bien leur travail mais bien des choix politiques de la majorité municipale. Nous vous souhaitons à tous un très bel été et vous donnons rendez-vous à la rentrée.

Christine Lancelon-Pin, Flore Dardet, Zyed Ben-El-Hadj-Salem, Denis Jaglin, Fabien Durand-Poudret, Sandrine Fonné

Agir avec vous pour Seyssinet-Pariset

Que se passe-t-il du côté du service scolaire ? De nombreux parents semblent très inquiets et s’interrogent sur les décisions qui vont être prises dans notre commune. Face aux réglementations de l’Education Nationale, concernant les classes charnières ( grande section / CP ), il est nécessaire d’expliquer aux parents les différentes options, et les choix qui peuvent être faits. Il semble que Mr Margerit, en charge de l’éducation, de l’enfance, de la jeunesse et du projet éducatif ne soit plus très clair sur de nombreux points … Va-t-on vers des changements d’affectations pour les nouveaux élèves pour éviter le sureffectif de certaines classes, avec une modification de la carte scolaire, ou bien est-il question de mettre quelques enfants en primaire, dans une classe maternelle/CP ? Sur ces sujets aussi importants, j’ai le sentiment que les relations entre les responsables de notre commune, les enseignants et les parents ne sont pas très bonnes. Les consultations citoyennes et autres enquêtes participatives semblent avoir plus d’importance quand il s’agit de définir la couleur des fleurs des cours d’école, que quand il s’agit de l’éducation, et de l’avenir de nos enfants !

Frédéric Battin

Seyssinet-Pariset un projet partagé

Parmi les sujets qui divisent le conseil municipal, la question du nombre de logements sociaux à réaliser pour parvenir au taux demandé par la loi fait débat.  En effet notre ville, déjà massivement urbanisée dispose de peu de réserve foncière pour parvenir à cet objectif. À cela s’ajoute des contraintes non négligeables : PPRI Drac limitant la construction ou la manière de construire, le pipeline qui parcourt la commune, la falaise qui s’effondre, sans oublier la loi climat et résilience sur artificialisation des sols et la loi Zéro Artificialisation Nette (ZAN).  Les conclusions de la ministre du logement sont que « même en mobilisant tous les outils disponibles, la commune ne sera pas en mesure d’atteindre son objectif de rattrapage ».  Lors du dernier conseil municipal nous avions à nous prononcer sur le PLH proposé par la Métropole. Elle fixe des objectifs globaux mais également pour chaque commune pour 5 ans.  Malgré la reconnaissance des différentes contraintes, le PLH nous fixe des objectifs inatteignables : produire 108 logements par an dont 60 non privés.  Nous contestons cet objectif. Nous souhaitons une urbanisation maîtrisée de notre commune. La délibération proposée par la majorité municipale présentait des réserves sur de nombreux points mais nous considérons que ces réserves ne vont pas assez loin. En conséquence nous avons voté contre cette délibération.  Nous pensons que le seul objectif est de faire de l’accession sociale dans les copropriétés existantes et pas toujours dans les mêmes copropriétés. C’est ça la vraie mixité sociale !

Christine Lancelon-Pin, Flore Dardet,  Zyed Ben-El-Hadj-Salem, Denis Jaglin,  Fabien Durand-Poudret, Sandrine Fonné

Agir avec vous pour Seyssinet-Pariset

Au conseil municipal du 08 avril 2024, il était question d’une délibération visant le Projet PLH (Programme Local de l’Habitat 2025-2030) de la Métropole.  Il s’agit d’injonctions de l’État, et donc de la préfecture, pour construire des logements collectifs, et densifier les zones urbaines pour répondre à la crise du logement.  Mais personne ne parle de la paupérisation de la population de notre commune.  C’est certes le terreau d’une politique de gauche, mais ce n’est pas l’ambition que je souhaite pour notre ville. Ainsi nous risquons de voir le foncier s’effondrer aux profits des bailleurs sociaux et le monde économique se transformer pour répondre aux besoins d’une population en souffrance. J’ai voté contre cette délibération pour rappeler qu’il existe aussi des habitants de Seyssinet-Pariset qui ne se reconnaissent pas dans les orientations qui sont prises dans notre commune et à la Métropole.  Le 9 juin 2024, il y aura les élections européennes. C’est aussi l’occasion d’exprimer son avis et dire si c’est l’Europe qui doit nous imposer toutes ses règles ou s’il doit rester une part de souveraineté locale…

Frédéric Battin

Seyssinet-Pariset naturellement

Le retour des beaux jours nous donne l’occasion de découvrir de nouveaux aménagements à Seyssinet-Pariset. Depuis le début du mandat, nous avons à coeur et l’ambition de toujours proposer des espaces ouverts à toutes et tous, plus verts et plus ombragés, des espaces sportifs et de loisirs de qualité qui favorisent la mixité et la diversification des pratiques.  Après Pacalaire et avant le square des Balmes, la place Aguiard a déjà été complètement végétalisée et les prairies fleuries qui se multiplient viennent embellir notre ville. Un nouveau projet de cour d’école est lancée et la place Lucie Baud vient de se parer d’une structure à végétaliser qui permettra à chacun de déjeuner ou se reposer à l’ombre. Dans le contexte du changement climatique, ce type de proposition est indispensable pour mieux supporter la chaleur. Le chantier enclenché pour créer des espaces padel à proximité des terrains de tennis et les aménagements pour construire un pumptrack qui démarreront à l’automne nous donnent l’occasion d’élargir la pratique sportive et de loisirs sur la commune, en proximité du parc et des établissements scolaires, culturels et de loisirs. Il ne s’agit pas de petits aménagements isolés, au fil de l’eau et des opportunités mais bien d’un plan d’investissement d’ensemble travaux avec le même objectif politique : améliorer la qualité de vie de tous les habitants de la commune.

Guillaume Lissy, Clémence Aubert, Sylvain Prat, Alice Mollon, Noël Margerit, Yamina Archi, Eric Monte, Véronique Blanc, Yves Lambert, Delphine Laurant, Deborah Mécréant, Eric Pacchiotti, James Capoccioni, Lenaï Tran Durand, Michel Delafosse, Roselyne Blin, Linda Boukathem, Véronique Huyghe, Laura Siefert, Charly Celona, Frédéric Mejean, Jean-Yves Gobren, Edouard Monnet, Thomas Greslou, Camille Petit, Eric Maurel

Agir avec vous pour Seyssinet-Pariset

Depuis le départ du conseiller chargé de l’évaluation des politiques publiques, je me demande si cette démarche est toujours envisagée par la municipalité ? Au-delà de la seule description des ressources et des réalisations d’une politique donnée, c’est surtout la mesure de l’efficacité et l’efficience des moyens consacrés qui importent.  C’est donc au regard du PPI (programme pluriannuel d’investissements) et face aux enjeux qui s’imposent sur notre territoire, qu’il est important de porter un regard critique sur les politiques publiques mises en oeuvre sur notre commune. Entre le projet Fauconnière qui peine à démarrer, ou la piscine qui représente un établissement structurant pour notre commune, et qui doit répondre aux attentes des habitants, des scolaires, et des associations, les défis sont nombreux. Face à cela je trouve un nouveau logo pour notre commune. J’imagine que c’était une attente très forte des citoyens et du monde économique en souffrance sur notre territoire. Maintenant j’attends un peu plus et sûrement pas des réunions à l’Arche, pour donner tribune à des collectifs d’extrême gauche qui gangrènent déjà bien assez notre société.  Je souhaiterais voir plutôt des engagements forts par exemple, pour soutenir le monde économique.

Frédéric Battin

Seyssinet-Pariset naturellement

Alors que certains se plaisent à attiser les peurs pour en tirer un avantage politique, nous pensons que Seyssinet-Pariset mérite mieux que les hectares de bétons, d’entrepôts, de parking qui séparent la mairie de la Fauconnière…  Qui peut encore se satisfaire en effet d’un centre commercial vétuste et moribond, malgré l’engagement sans faille des commerçants, et de linéaires de concessionnaires clôturés sans aucun espace verts ? La critique est toujours utile mais qui peut sérieusement laisser penser que l’on peut bétonner davantage ce secteur sur-bitumé? Nous avons l’opportunité de créer là le centre-ville qui manque à notre commune. De nouveaux espaces verts et parcs, en conservant ceux qui existent de l’ombre et des arbres des commerces, des terrasses de café, une place de marché digne de ce nom, une maison médicale, des logements …Nous avons l’opportunité sur 10 hectares de rendre possible la ville de demain le long d’une ligne de tramway, à proximité de tous les services, une ville adaptée au vieillissement de la population et quasiment décarbonée, dont les immeubles ne seront pas plus haut que ceux qui existent aujourd’hui à proximité.  Notre ville peut être fière d’être lauréate choisie par l’Etat pour mener une charte d’écoquartier que nous voulons exemplaire. La concertation en cours a déjà reçu plus d’un millier de contributions. A ce stade, rien n’est encore arrêté et la piste de réflexion proposée va évoluer. Les craintes du changement peuvent être légitimes mais pour construire l’avenir, mieux vaut écouter ses espoirs que ses craintes.

Guillaume Lissy, Clémence Aubert, Sylvain Prat, Alice Mollon, Noël Margerit, Yamina Archi, Eric Monte, Véronique Blanc, Yves Lambert, Delphine Laurant, Deborah Mécréant, Eric Pacchiotti, James Capoccioni, Lenaï Tran Durand, Michel Delafosse, Roselyne Blin, Linda Boukathem, Véronique Huyghe, Laura Siefert, Charly Celona, Frédéric Mejean, Jean-Yves Gobren, Edouard Monnet, Thomas Greslou, Camille Petit, Eric Maurel.

Seyssinet-Pariset un projet partagé

Le récent mouvement des agriculteurs français nous oblige à reconnaître que sur un certain nombre de points notre pays ne fait pas tout ce qu’il faudrait pour cette partie de la population dont le rôle est fondamental : nourrir notre pays.  Nous ne reviendrons pas sur les enjeux nationaux car tel n’est pas le propos ici.  La loi climat et résilience qui est entrée en vigueur au 1er janvier et qui complète la loi Egalim nous oblige en terme de restauration collective.  Nous souhaiterions que soit étudié ce qui, dans le quotidien de notre ville, peut impacter positivement la restauration collective.  Sur ce dossier l’équipe municipale qui nous reprochait notre lenteur, avait beaucoup d’ambitions. Mais comme sur beaucoup d’autres sujets cela semble être resté au stade des bonnes intentions et de la communication.  Vercors Restauration qui fournissait les repas pour plusieurs collectivités avait engagé une évolution de ses pratiques que nous allons devoir accentuer. C’est maintenant, lors du prochain appel d’offre, qu’il faudra impulser les évolutions : trouver enfin un moyen de lutter contre le gaspillage alimentaire quand tant de personnes ne peuvent se nourrir convenablement, en finir avec les barquettes plastiques, accélérer l’approvisionnement local des denrées. C’est de notre prérogative.  Il s’agit d’une exigence que nous devons avoir, eu égard au prix des repas que la municipalité a fait évoluer avec pour finalité une augmentation de tarif pour les classes moyennes et supérieures.  Là encore il s’agit d’un sujet où le pragmatisme devrait être de rigueur.

Christine Lancelon-Pin, Flore Dardet,  Zyed Ben-El-Hadj-Salem, Denis Jaglin,  Fabien Durand-Poudret, Sandrine Fonné.

Seyssinet-Pariset Naturellement

Nous abordons cette nouvelle année avec la même détermination. Sans être des superhéros qui savent tout et qui réussissent tout, notre équipe municipale reste mobilisée pour mettre en oeuvre le projet pour lequel vous nous avez accordé votre confiance. Si tout ne va pas aussi vite que nous le souhaiterions, les choses avancent et notre commune a fait de grands pas depuis 2020. Participation citoyenne, développement durable et solidarité restent le cap suivi avec la volonté de gérer au mieux les finances de la ville. Depuis 3 ans, les crises qui se succèdent n’ont pas entamé notre enthousiasme et les réalisations concrètes pour améliorer notre cadre de vie, réduire notre impact sur le climat et entretenir notre patrimoine sont nombreuses. Les animations comme les services publics ont été renforcés tout comme la solidarité en direction des plus isolés et tous les projets éducatifs. Cette deuxième partie du mandat nous permettra, après deux ans de concertation, de valider le projet « coeur de ville » qui manque encore à notre commune, de rénover piscine, écoles et équipements, de continuer à végétaliser cours et espaces publics et de travailler sur la sécurité de chacun. Dans une époque qui connaît de nombreuses urgences sociales environnementales et démocratiques, nous avons la responsabilité de faire ce que l’on a dit et de dire ce que l’on a fait en restant présents au quotidien.

Guillaume Lissy, Clémence Aubert, Sylvain Prat, Alice Mollon, Noël Margerit, Yamina Archi, Eric Monte, Véronique Blanc, Yves Lambert, Delphine Laurant, Deborah Mécréant, Eric Pacchiotti, James Capoccioni, Lenaï Tran Durand, Michel Delafosse, Roselyne Blin, Linda Boukathem, Véronique Huyghe, Laura Siefert, Charly Celona, Frédéric Mejean, Jean-Yves Gobren, Edouard Monnet, Thomas Greslou, Camille Petit, Eric Maurel.

Seyssinet-Pariset un projet partagé

Nous souhaitons partager avec vous un message d’optimisme en ce début d’année. Malgré les conflits, l’inflation, les changements climatiques, les déstabilisations de nos démocraties et la politique spectacle proposée par certains à l’assemblée nationale, nous voulons partager la chance que nous avons de vivre dans notre pays et notre ville et nous voulons réaffirmer nos convictions pour réussir encore mieux demain en défendant les valeurs et les engagements que nous portons : Nous sommes favorables à l’augmentation des espaces verts et nous ne cautionnerons donc jamais la densification de l’urbanisation proposée pour le quartier Fauconnière. Le temps du rejet de ce projet doit maintenant s’engager. Nous sommes favorables au vivre ensemble en prenant soin de nos enfants comme de nos aînés et au maintien d’une vie locale grâce aux commerces de proximité. Nous sommes favorables à une sécurité retrouvée en prenant les mesures qui vont dans ce sens et à plus de propreté dans nos rues. Nous sommes favorables à la lutte contre la pollution mais il faut être réaliste et comprendre que nous ne pouvons pas tous nous passer de voitures dans notre vie quotidienne. Les pseudos-concertations utilisées ne doivent pas être mises à toutes les sauces pour justifier certaines mesures financées principalement par les classes moyennes. Des projets… oui mais pas toujours pour les mêmes. En attendant, recevez tous nos voeux de santé, de bonheur et de réussite. Que cette année vous soit douce et vous apporte de la joie auprès de ceux qui vous sont chers.

Christine Lancelon-Pin, Flore Dardet, Zyed Ben-El-Hadj-Salem, Denis Jaglin, Fabien Durand-Poudret, Sandrine Fonné

Agir avec vous pour Seyssinet-Pariset

Explication de vote pour le budget 2024 Tout d’abord, je regrette de voir le projet Fauconnière à la fois glisser dans le temps, mais aussi donner l’impression de s’enliser dans des études coûteuses, des consultations ou des participations citoyennes. Il y a toujours une bonne raison pour faire des animations citoyennes, et autres médiations participatives fumeuses. Mais concrètement, ça n’avance pas. J’ai le sentiment que notre commune piétine, s’essouffle. On fait des petits jardins participatifs et on plante des arbres. Pour autant, je ne vois pas dans ce budget des engagements et des signes forts pour la prévention et la lutte contre l’insécurité. C’est à tous les niveaux qu’il faut adresser ces points, et même à l’échelle de la commune, il y a des actions à porter. Quand je vois que le plan lumière est l’un des principaux engagements budgétaires de ces dernières années, mais aussi pour les années à venir… j’ai des raisons d’être inquiet ! Pour moi, il représente le pire des investissements ! Et pendant ce temps, rien pour dynamiser le monde économique. Alors sur le budget, moi qui suis attentif, aussi, aux dérives des dépenses de fonctionnement, ou aux embauches parfois complaisantes…, je reconnais que cela me semble sous contrôle, et que pour la gestion du quotidien, je ne relève pas de problèmes majeurs. Mais là où je ne suis plus du tout d’accord, c’est sur les orientations politiques. Une paupérisation de notre commune et un abandon du monde économique. J’ai donc voté CONTRE ce budget.

Frédéric Battin

Seyssinet-Pariset naturellement

À Seyssinet-Pariset, nos commerçants de proximité jouent un rôle essentiel au quotidien. Qu’ils soient alimentaires ou non, ils fournissent des biens et services indispensables, contribuent à la création d’emplois locaux, à la vitalité de nos quartiers. La crise sanitaire, le contexte économique et les nouveaux modes de consommations sont toujours de vrais défis auxquels ils sont durement confrontés.

Si la loi a retiré les compétences économiques aux communes, au profit de la Métropole, elles restent malgré tout, leurs premiers interlocuteurs. Depuis 3 ans, nous nous efforçons de soutenir toutes les initiatives. Cela passe aussi par l’organisation d’animations au coeur des pôles commerciaux, comme les marchés de printemps, d’automne et de noël, la multiplication d’événements organisés dans la ville, qui consolident le lien avec les habitants autour de moments partagés, en faisant la promotion d’une culture d’achat local. Sur cet aspect, pendant la période Covid, nous avions diffusé un annuaire disponible aussi dans notre guide, valorisé les démarches de livraison et drive, édité un livret valorisant les aides proposées par les collectivités. Une référente vie économique a, de plus, été recrutée pour assurer un lien constant.

Être en lien, c’est aussi associer pleinement les commerçants aux réunions publiques, aux réflexions sur les consignes de tri, à l’évolution des espaces publics et des dynamiques commerciales. Nous tenons à cette relation de proximité qu’il nous faudra renforcer plus encore dans les prochains mois tant il nous semble nécessaire.

Guillaume Lissy, Clémence Aubert, Sylvain Prat, Alice Mollon, Noël Margerit, Yamina Archi, Eric Monte, Véronique Blanc, Yves Lambert, Delphine Laurant, Deborah Mécréant, Eric Pacchiotti, James Capoccioni, Lenaï Tran Durand, Michel Delafosse, Roselyne Blin, Vincent Faure, Linda Boukathem, Véronique Huyghe, Laura Siefert, Charly Celona, Frédéric Mejean, Jean-Yves Gobren, Edouard Monnet, Martine De Grandis, Thomas Greslou.

Seyssinet-Pariset un projet partagé

Projet Fauconnière : Certes il y a eu concertation des habitants mais pas sur les points essentiels tels que le nombre de logements, entre 600 et 800, et si l’on veut préserver des espaces verts et bien il faudra construire toujours plus haut…

Soyons clairs, par ce projet, l’équipe municipale fait le choix d’impacter durablement notre territoire. En effet, entre un parking, un concessionnaire automobile ou de l’habitat élevé en nombre, ce n’est pas le même impact !

Notre position sur ce sujet demeure inchangée : nous voulons préserver nos espaces verts au-delà de quelques arbres plantés ici où là, préserver notre commune d’une urbanisation excessive tout en maintenant l’activité économique, maillon essentiel pour une ville attractive. Certes nous devons construire du logement, mais pas à n’importe quel prix ! Il est grand temps d’investir dans la réhabilitation énergétique des logements existants pour les rendre décents et de continuer l’acquisition dans le diffus. Le rôle essentiel des collectivités locales est mis à rude épreuve car l’impact de l’inflation affecte les budgets des collectivités. Afin de garantir leur pérennité financière, l’État a mis en place des dispositifs d’aide et a répondu présent : stabilisation de la dotation globale de fonctionnement, augmentation des dotations d’investissement, compensation à l’euro près suite à la suppression de la taxe d’habitation, gestion de la crise sanitaire, bouclier tarifaire et filet de sécurité sur le coût de l’énergie. Dans notre commune, c’est essentiellement grâce à ce soutien de l’État que nous avons pu maintenir le taux de la taxe foncière.

Christine Lancelon-Pin, Flore Dardet, Zyed Ben-El-Hadj-Salem, Denis Jaglin, Fabien Durand-Poudret, Sandrine Fonné

Agir avec vous pour seyssinet-pariset

La rentrée scolaire est toujours un moment particulier du calendrier. Ce sont les copains et les copines que l’on retrouve, mais c’est aussi une nouvelle classe, et de nouvelles activités sportives ou culturelles. C’est donc aussi la rentrée pour toutes les associations, les clubs sportifs, et les activités extrascolaires.

Bientôt à mi-mandat, je demande un bilan sur les actions engagées, sur les travaux en cours, et sur les projets à venir. Une vraie évaluation des politiques publiques qui était une promesse de campagne. Où en sommes-nous ? Que devient la maison des associations « provisoire » ? Comment la municipalité entend-elle accompagner le monde économique ?

Après un été difficile, avec la canicule et ses températures trop hautes, et l’impossibilité de trouver un peu de fraîcheur à la piscine municipale, je m’interroge sur les raisons de la fermeture de la piscine ! Un manque de personnel ? Une mauvaise organisation des services pendant la période estivale ? Sans parler de la saleté qui pollue les parcs et les espaces verts. Les mauvaises herbes, les sacs plastiques, et les papiers envahissent les rues, les trottoirs, et les pistes cyclables ! Et quand je vois les incivilités se banaliser dans notre commune, comme les agressions dans les transports en commun, je me demande comment, à l’échelle de notre territoire, seront traités tous ces problèmes de délinquance et de propreté ?

Frédéric Battin

Seyssinet-Pariset un projet partagé

L’urgence climatique nécessite des actions fortes à moyen terme.  Les arbres sont des acteurs importants dans la réduction de la chaleur. Ils fournissent de la fraîcheur à 30% par leur ombre mais surtout à 70 % par le phénomène de brumisation d’eau au niveau de leurs feuilles, à condition de leur apporter en moyenne 60 litres d’eau par jour. Sans apport d’eau suffisant l’arbre ne joue plus son rôle et devient un simple parasol.  La rénovation de la cour de l’école du village en zone verte est un exemple de projet non abouti puisqu’il ne permet pas la récupération des eaux pluviales. En conséquence nous n’avons pas bénéficié de subventions mais surtout les eaux non récupérées pour nourrir la terre en profondeur rejoignent le réseau des eaux usées et sont traitées par les stations d’épuration.  Il est temps d’avoir une vision globale pour renaturer durablement notre commune avec des projets d’ampleur sur les quartiers, incluant les zones communales et privées, en rendant perméable leurs trottoirs et leurs parkings, en créant des noues et des réserves d’eau. Ce n’est qu’à cette condition que nous pourrons planter des arbres et de la végétation qui apporteront de la fraicheur de façon pérenne et pas uniquement de l’ombre. Ces projets pilotés par la ville seraient subventionnés par l’agence de l’eau que chaque Seyssinettois finance par ses factures.  Ce type de projet ambitieux, certes moins vendeur à court terme mais plus visionnaire, apporterait douceur et quiétude pour notre avenir.  Nous vous souhaitons un très bel été.

Christine Lancelon-Pin, Flore Dardet, Zyed Ben-El-Hadj-Salem, Denis Jaglin, Fabien Durand-Poudret, Sandrine Fonné

Agir avec vous pour seyssinet-pariset

Que va devenir la Fauconnière ?  Je m’interroge sur le nombre de logements qui vont apparaître et quels types de logement.  Existe-t-il des accords tacites entre les services de la préfecture, la Métro et notre commune ? En contrepartie de la baisse de l’amende SRU, c’est peut-être 800 logements qui ont été promis ? Va-t-on densifier notre commune pour courir derrière des injonctions politiques ou des idéologies extrémistes… ?  L’actualité ne me rassure pas et les faits divers dans notre agglomération, chaque jour, nous démontrent que les solutions proposées aujourd’hui seront les problèmes de demain.  Il faut donc être vigilant et exigeant. Comment voulons nous faire évoluer durablement notre commune ? Souhaitons-nous la décroissance comme certains de nos élus ou bien voulons nous une vraie transition durable, avec de l’innovation, pour relever les enjeux de notre quotidien ?  Je souhaite un bel été à tous les seyssinettois, et que nous puissions profiter en famille, avec les amis, de moments de partage et d’échanges. L’été c’est aussi l’occasion de s’évader, de faire des découvertes, et de faire le plein de soleil, et d’énergie.

Frédéric Battin

Seyssinet-Pariset naturellement

Dans le contexte économique particulièrement difficile de nombreuses collectivités ont été contraintes d’augmenter fortement leur fiscalité ou de baisser leur niveau de service. Au prix d’efforts importants, nous avons choisi de contenir les impôts communaux tout en garantissant les services publics.  Au-delà de l’indispensable conservation des acquis, nous voulons aussi nous battre pour promouvoir un peu de légèreté cet été. Avec « le plan arbres », les squares et places fleurissent comme le nouvel amphithéâtre de verdure. Le nouveau service « prévention santé sénior » s’engage pour mieux prendre soin de nos ainés à travers le plan de lutte contre l’isolement et le plan canicule.  Nous voulons assurer le lien entre les générations, faire vivre le devoir de mémoire et foisonner les initiatives culturelles qui rapprochent et animent.  Du Festival de cirque, à la saison de L’ilyade et du CRC, en passant par le Street art ou la fête de la musique, vive la diversité des cultures !  Le soutien au monde associatif permet également chaque fin de semaine d’animer notre ville qui rayonne au sein de notre Métropole. Notre démarche de participation citoyenne donne le droit à chacun d’agir pour sa ville.  Cet été tous nos services seront ouverts. Du centre de loisirs, à la bibliothèque, l’Arche en passant par la piscine, venez profitez de lieux rafraichis. Enfin la police Municipale s’adapte à la saison en renforçant sa présence en soirée. Tout n’est pas parfait, mais nous sommes mobilisés pour permettre à chacun de se reposer et de préparer une rentrée sereine. Bel été à tous !

Guillaume Lissy, Clémence Aubert, Sylvain Prat, Alice Mollon, Noël Margerit, Yamina Archi, Eric Monte, Véronique Blanc, Yves Lambert, Delphine Laurant, Deborah Mécréant, Eric Pacchiotti, Lenaï Tran Durand, James Capoccioni, Michel Delafosse, Roselyne Blin, Vincent Faure, Linda Boukathem, Véronique Huyghe, Laura Siefert, Charly Celona Frédéric Mejean, Jean-Yves Gobren, Edouard Monnet, Martine De Grandis, Thomas Greslou.

Agir avec vous pour seyssinet-pariset

Le projet Fauconnière représente un renouvellement urbain qui s’étend sur 10 hectares et qui vise à préparer ce que sera notre ville demain. Nous sommes tous concernés par ce projet et les attentes des uns, ne sont pas les intérêts des autres. Dans ce contexte, il est important que l’ensemble des habitants de Seyssinet-Pariset, au-delà du périmètre de la Fauconnière, puisse s’exprimer et comprendre les enjeux des orientations qui seront prises. Construire des logements, pour accueillir de nouveaux habitants, représente un impact sur le service public. Ce sont les crèches, les établissements scolaires, les infrastructures publiques (piscine, bibliothèque) qui devront évoluer. Développer les commerces et le monde économique, c’est aussi repenser les modes de déplacement, le dynamisme de certains secteurs et l’attractivité de notre commune. Au-delà des bonnes intentions louables : un quartier écoresponsable, une architecture de qualité, des espaces verts pour lutter contre les îlots de chaleurs, … c’est aussi une réalité économique et sociale qu’il faut intégrer au projet. Alors j’invite tous les seyssinettois à participer aux rencontres organisées par la ville pour découvrir les orientations d’aménagement, les contraintes liées au projet (réglementation du PLUI, pipeline, budget) et les choix qui seront faits. Mais il faut avoir une approche globale sur l’ensemble de notre commune. Le projet de la Fauconnière ne doit pas mobiliser toutes les ressources, et effacer les autres secteurs. C’est une cohérence du territoire qu’il faut imaginer pour préparer notre avenir et relever les défis de demain.

Frédéric Battin

Seyssinet-Pariset naturellement

L’été dernier a sonné comme une nouvelle alarme sur notre territoire. Cette fois, notre commune n’a pas fait qu’en entendre l’écho mais était directement concernée par une sécheresse persistante et une chaleur insoutenable durant des semaines sur plusieurs vagues et cela dès le mois de mai. Des arbres morts sur pied par manque d’eau, des départs d’incendie constatés sur nos coteaux, une population inquiète et souffrant de ces températures inhabituelles et la fermeture du bois des Vouillants comme alternative à risque d’incendie majeur. À l’approche de l’été, nous faisons à nouveau le constat que le monde végétal est le meilleur allié des humains pour parer au changement climatique. Véritables puits de fraîcheurs, les arbres et les haies sont des refuges pour nous ainsi que pour la biodiversité. C’est pourquoi, nous n’avons de cesse de protéger ces végétaux et de leur donner une plus grande place. Un travail d’inventaire et de sensibilisation à l’environnement a été engagé aux côtés du Parc du Vercors à travers l’ABC de la biodiversité et un plan arbres impliquant les copropriétés est porté à l’échelle communale. Mais force est de constater que la sécheresse et les incendies ne sont pas les seuls périls qui pèsent sur nos chers arbres. Nous continuerons pour autant à défendre le droit à l’accès à la nature et à la fraîcheur de nos concitoyens et poursuivrons avec détermination nos actions en faveur de la biodiversité.

Guillaume Lissy, Clémence Aubert, Sylvain Prat, Alice Mollon, Noël Margerit, Yamina Archi, Eric Monte, Véronique Blanc, Yves Lambert, Delphine Laurant, Deborah Mecreant, Eric Pacchiotti, James Capoccioni, Laura Siefert, Lenaï Tran Durand, Michel Delafosse, Roselyne Blin, Vincent Faure, Charly Celona, Frédéric Mejean, Jean-Yves Gobren, Linda Boukathem, Véronique Huyghe, Edouard Monnet , Martine De Grandis, Thomas Greslou.

Seyssinet-Pariset un projet partagé

Alors que les incivilités se multiplient sur notre commune, la majorité a fait le choix dès le début de son mandat de stopper le programme de vidéo-protection qui était pourtant bien avancé. Les étapes les plus importantes avaient été réalisées dont le maillage du territoire en fibre optique qui était la phase la plus longue car nécessitant de nombreux travaux de voirie. Les discussions avec les différents acteurs du territoire comme la Région, le Département et la Metropole étaient engagées, le logiciel d’exploitation était en place, les collaborations avec les communes voisines étaient effectives et l’installation des premières caméras avait été réalisée. Il ne restait plus qu’à compléter l’implantation de nouvelles caméras selon un schéma déjà établi. Lors des réunions d’information sur le devenir du site de la Fauconnière, nulle évocation de la sécurité associée à la prévention alors que ce critère devrait être pris en compte dans le maillage de ces 10 hectares et que des préconisations existent pour peu que l’on collabore avec les forces de gendarmerie. Le futur projet qui devra accueillir près de 400 logements dans de nombreux immeubles va créer de nouveaux espaces qui devront être pensés pour minimiser le sentiment d’insécurité des habitants. Si les systèmes de vidéo-protection ne résolvent pas tout, ils permettent l’élucidation de nombreux méfaits et ont également le mérite de la dissuasion. À l’heure où même certaines copropriétés s’équipent de système vidéo pour protéger leurs espaces communs, la majorité municipale a choisi de laisser le champ libre sur notre commune…

Christine Lancelon-Pin, Flore Dardet, Zyed Ben-El-Hadj-Salem, Denis Jaglin, Fabien Durand-Poudret, Sandrine Fonné

Seyssinet-Pariset naturellement

Dans les rencontres de quartier, dans la rue, par mail ou par courrier, vous nous interpellez régulièrement au sujet des vitesses excessives que vous percevez sur les routes de Seyssinet- Pariset, qu’elles soient situées dans la plaine ou sur le haut de la commune. C’est pour tenir compte de cette préoccupation de voir les automobilistes ralentir dans nos quartiers que nous avons souhaité, en lien avec Seyssins, doter notre police pluri communale d’un cinémomètre, depuis début mars. Vous avez pu lire en page 6 de notre gazette que cet outil, qui sera utilisé de manière aléatoire ou sur demande sur l’ensemble des voiries, permettra de remplir un triple objectif, de pédagogie, de prévention mais aussi de répression qui prend tout son sens pour améliorer la sécurité routière et agir contre les conduites dangereuses qui mettent à mal la sécurité de toutes et tous. Plusieurs rappels à la règles et procès-verbaux ont d’ores et déjà été établis. Il s’agit d’une nouvelle étape dans le travail engagé entre nos deux villes après l’ouverture l’année dernière du local commun, celui d’avoir accès à des outils et moyens de proximité en autonomie. Nous souhaitons continuer à agir pour apaiser les déplacements automobiles dans les zones résidentielles et sur la route de Saint-Nizier comme nous nous y étions engagés. Avec cet outil, qui vient en complément des actions de proximité menées par la police municipale, nous prenons nos responsabilités et contribuons de façon pragmatique à rendre notre ville plus agréable et plus sûre pour tous les habitants de Seyssinet-Pariset en luttant contre la première cause de mortalité routière en France.

Guillaume Lissy, Clémence Aubert, Sylvain Prat, Alice Mollon, Noël Margerit, Yamina Archi, Eric Monte, Véronique Blanc, Yves Lambert, Delphine Laurant, Deborah Mecreant, Eric Pacchiotti, James Capoccioni, Laura Siefert, Lenaï Tran Durand, Michel Delafosse, Roselyne Blin, Vincent Faure, Charly Celona, Frédéric Mejean, Jean-Yves Gobren, Linda Boukathem, Véronique Huyghe, Edouard Monnet , Martine De Grandis, Thomas Greslou.

Seyssinet-Pariset un projet partagé

L’équipe municipale a bénéficié à son arrivée il y a maintenant 3 ans de finances saines. Le maire l’a lui-même souligné à plusieurs reprises. Dès leur arrivée ils ont pourtant fait le choix de payer plusieurs centaines de milliers d’euros pour racheter les crédits en cours, endettant la ville pour 30 ans : les jeunes générations apprécieront. L’objectif était d’offrir à la ville plus de marge budgétaire. Ils auraient pu être aidés de surcroît par la suppression de la taxe d’habitation compensée à l’euro prêt par l’Etat ; La revalorisation des bases locatives qui fait augmenter les impôts des propriétaires mais également les recettes des communes et cette année, la hausse de près de 7% du montant de la taxe foncière (mécanisme de l’inflation). Dans ce contexte nous aurions presque pu nous réjouir de ne pas voir augmenter les taux d’imposition. Hélas c’était sans compter les difficultés financières de 2022: la hausse de l’énergie est venue s’ajouter aux coûts des projets provisoires qui laissent les habitants sceptiques et désabusés ainsi qu’à celui de l’investissement global de bon sens que l’équipe a enfin décidé de mettre en place. La majorité a donc eu recours une nouvelle fois à l’emprunt en 2023 pour équilibrer son budget, alourdissant ainsi sa dette. Les choix de 2024 seront donc intéressants dans ce contexte économique difficile : Endetter encore la ville en hypothéquant le futur ou augmenter les impôts, ce que le maire s’était engagé à ne pas faire dans son programme municipal ? Telle est la question.et plus sûre pour tous les habitants de Seyssinet-Pariset en luttant contre la première cause de mortalité routière en France.

Christine Lancelon-Pin, Flore Dardet, Zyed Ben-El-Hadj-Salem, Denis Jaglin, Fabien Durand-Poudret, Sandrine Fonné

Agir avec vous pour seyssinet-pariset

.Seyssinet-Pariset souffre d’un manque d’activité économique. Cette situation est préoccupante pour les habitants qui peinent à trouver du travail proche de leur lieu de résidence, ce qui entraîne des déplacements importants et des coûts supplémentaires. Le monde économique est trop souvent oublié ! Quand les pratiques évoluent, et que notre ville devrait proposer des lieux de co-working, des aménagements urbains innovants, et travailler sur son attractivité il est plus souvent question de concertations citoyennes, de projets participatifs et beaucoup de dispersion pour un peu de poudre aux yeux, sans que l’on voit vraiment les idées se concrétiser et des projets structurants se réaliser. Le manque d’activité économique se ressent également dans le commerce local. Les commerçants peinent à attirer une clientèle suffisante pour maintenir leur activité à flot. Face à cette situation, qu’est-ce que la municipalité a mis en place comme mesures pour tenter de dynamiser l’économie locale ? Il faudrait s’engager aux côtés des acteurs locaux pour trouver des solutions durables et pérennes et pour relancer l’économie de notre ville. Mais les orientations de l’équipe municipale dans ce domaine sont floues. Et que vont devenir la Fauconnière, le quartier Vercors ? Pourquoi tant d’investissements à Chamrousse ? Après la cour d’école, c’est une maison des associations « provisoire » qui va maintenant monopoliser le budget et toutes les ressources de la mairie, au détriment des autres quartiers ? Et que dire de la politique du logement ? Où sont tous ceux promis durant la campagne électorale de nos élus ?

Frédéric Battin

Seyssinet-Pariset un projet partagé

Avec l’équipe municipale en place depuis bientôt 3 ans, il aura fallu attendre la flambée des prix de l’énergie pour qu’on réfléchisse enfin à des investissements, à un plan de sobriété énergétique communal… Ils changent des ampoules, verdissent une cour d’école par-ci par-là, plantent quelques arbres… Un bilan d’un vert bien pâle comparativement à nos voisins… Oui, il faut une action écologiquement responsable mais c’est dans des mesures à la fois anticipées et du quotidien qu’il faut aller puiser. Nous le maintenons, la politique de la majorité n’est que de la poudre aux yeux à grand coup de communication sur des projets provisoires, coûteux et qui n’ont pas de réalité autre que celle de promesses de campagne hasardeuses. Une extrême-gauche au sommet de son art d’ailleurs : soupe de tomate, purée de pommes de terre, voici les nouvelles armes des extrémistes écologistes. Dans plusieurs pays européens ces ayatollahs de l’écologie détériorent des oeuvres d’art en guise de protestation. Une prise d’otage culturelle qui n’a aucun sens. Et que dire de ces écoterroristes, rejoints par des députés NUPES, qui, au moyen d’une violence inacceptable, essaie d’installer une ZAD à Sainte-Soline. Même constat pour ce groupuscule qui a attaqué des voitures de collection du Salon de l’auto de Paris, exposées pour une collecte de fonds au profit des personnes atteintes de déficience mentale… En 2023, notre groupe municipal restera vigilant pour éviter les dérives et continuera de porter une vision responsable, réfléchie et constructive.

Christine Lancelon-Pin, Flore Dardet, Zyed Ben-El-Hadj-Salem, Denis Jaglin, Fabien Durand-Poudret, Sandrine Fonné

Agir avec vous pour seyssinet-pariset

Non convaincu par le budget 2023, j’ai voté contre. Dépassant les effets d’annonces et les discours de façade, la réalité est bien plus triste. Il n’y a toujours pas de projet structurant pour notre collectivité. Ce n’est pas la maison des associations « provisoire » qui va dynamiser et développer le monde associatif de notre commune. Il s’agit surtout d’un engagement de campagne à tenir, plutôt qu’un réel besoin. Elle s’ajoute aux « jardins éphémères » ou à la « Fauconnière en mouvement », avec beaucoup d’argent du contribuable, pour du temporaire. On reste dans l’entre-soi, avec des projets en transition, pour se donner bonne conscience, derrière des symboles, et sur un ton moralisateur. Quant à la Fauconnière, on voit que se dessine de plus en plus un projet porté par la Métropole, effaçant ainsi les engagements pris pour préserver le cadre de vie des habitants. Notre quotidien se dégrade, avec des incivilités de plus en plus nombreuses, avec des cambriolages récurrents, et des agressions aux personnes d’une extrême violence. Ne laissons pas la place à celui qui crie le plus fort, ou celui qui tire des feux d’artifices régulièrement, toute l’année, sous nos fenêtres, comme pour marquer son territoire. On voit bien aussi notre commune s’effacer derrière la Métropole, et perdre chaque jour ce qui faisait son attractivité. Il faut reprendre la main sur notre avenir et être le partenaire des entrepreneurs économiques et associatifs de notre territoire. Je reste donc vigilant, disponible, et à l’écoute de toutes vos remarques pour participer activement à l’évolution de notre commune

Frédéric Battin

Seyssinet-Pariset naturellement

La Poste vient d’annoncer que notre commune ferait partie, avec 68 autres, de l’expérimentation qui vise à réorganiser la distribution de notre courrier tous les deux jours. Très attachés au service public et au rôle social joué par nos facteurs, nous serons très vigilants pour que cette expérimentation, qui accompagne la suppression du timbre rouge, ne marque pas un nouveau recul regrettable pour le plus grand nombre. Nous sommes pragmatiques et concevons, évidemment, que le service doive évoluer pour tenir compte des profondes mutations qui marquent nos communications ces dernières années. Nous voulons toutefois poser des limites et rappeler que nos facteurs sont aussi des porteurs de liens attendus tous les jours par les plus isolés. Des discussions sont d’ores et déjà engagées avec la direction de La Poste qui se veut rassurante. Il faudra en la matière rester exigeants et très fermes sur la nature de cette « expérimentation » et transparents sur son évaluation. Parce que l’Histoire n’est pas écrite seulement au masculin, la Ville a engagé depuis deux ans la féminisation des noms de ses rues avec la volonté de montrer à chacun que les femmes sont aussi des modèles à suivre ayant leur place sur l’espace public. En affichant le 8 mars prochain sa démarche « Place aux femmes ! ». notre commune souhaite rappeler que les noms de rues ne sont pas que des repères géographiques mais aussi des jalons dans notre histoire commune. Cela ne fait pas un pli ! Les factrices et les facteurs le constatent tous les jours.

Guillaume Lissy, Clémence Aubert, Sylvain Prat, Alice Mollon, Noël Margerit, Yamina Archi, Eric Monte, Véronique Blanc, Yves Lambert, Delphine Laurant, Deborah Mecreant, Eric Pacchiotti, James Capoccioni, Laura Siefert, Lenaï Tran Durand, Michel Delafosse, Roselyne Blin, Vincent Faure, Charly Celona, Frédéric Mejean, Jean-Yves Gobren, Linda Boukathem, Véronique Huyghe, Edouard Monnet , Martine De Grandis, Thomas Greslou.

Seyssinet-Pariset naturellement

Depuis deux ans, la commune s’engage pour structurer des actions en faveur de l’accessibilité. La création d’un service égalité au cours de l’année 2022, qui prend en charge ces questions avec celles de la lutte contre le non-recours au droit, permet de mettre des moyens pour avancer concrètement sur ces enjeux. C’est une nécessité pour que chaque personne en situation de handicap, de mobilité réduite quel que soit son âge puisse être et se sentir mieux inclus dans la vie de la commune et au quotidien sur l’espace public. Jeux pour enfants, bacs de jardinage adaptés, secteur dys à la bibliothèque, tapis d’accès PMR dans le parc, accès au service en langue des signes française aux accueils… des actions ont d’ores et déjà été mises en place accompagnant les projets également en cours pour la mise en accessibilité des écoles. En parallèle, le 20 septembre, la convention qui lie Seyssinet- Pariset, Domène, Le-Pont-de-Claix, Poisat, Varces- Allières-et-Risset et Grenoble-Alpes Métropole pour un service commun accessibilité a été signée. Formation des agents d’accueil à l’accessibilité et au handicap, formation technique pour une évolution concrète des bâtiments, équipements culturels et sportifs, des parcs et jardins, conseil pour les projets d’accessibilité et concertation avec les usagers sont autant de missions prévues par ce service qui permettra d’améliorer la qualité d’accueil en sensibilisant davantage les équipes. C’est une démarche ambitieuse pour proposer une ville pour tous. Cela met en lumière également l’utilité des mutualisations avec la Métropole pour proposer des services de qualité au meilleur coût. Bien sûr, nous pouvons et devons encore faire mieux, mais cette démarche contribue déjà à faire de notre commune, petit à petit, un espace plus accueillant, pour circuler, travailler, vivre plus simplement.

Guillaume Lissy, Clémence Aubert, Sylvain Prat, Alice Mollon, Noël Margerit, Yamina Archi, Eric Monte, Véronique Blanc, Yves Lambert, Delphine Laurant, Eric Pacchiotti, Deborah Mecreant, Lenaï Tran-Durand, Michel Delafosse, Laura Siefert, James Capoccioni, Roselyne Blin, Vincent Faure, Linda Boukhatem, Frédéric Méjean, Morgane Barbieri, Charly Celona, Jean-Yves Gobren, Véronique Huyghe. Suite au décès de Chantal Demoment et à la démission de Fabrice Fanni, Martine De Grandis et Thomas Greslou ont rejoint le groupe.seyssinet-pariset naturellement.

Seyssinet-Pariset un projet partagé

Les associations, qu’elles soient culturelles, sportives, économiques, festives ou solidaires, contribuent de façon irremplaçable au maintien et au renforcement du lien social et intergénérationnel. Elles sont un maillon essentiel car elles entretiennent les réseaux de relations au sein de notre commune, favorisant les rencontres et la vie en collectivité. Elles font de notre commune un lieu où il fait bon vivre, animé, convivial où chacun peut s’impliquer et s’exprimer. C’est pour cette raison que notre commune favorise activement toutes les associations dans leur diversité : les discrètes, les porteuses de nouveaux services ou encore les pivots de la vie communale. Le forum des associations leur offre à ce titre une très large visibilité. Source d’un large projet collectif, elles contribuent à la reconnaissance et l’intégration de groupes sociaux autonomes du pouvoir politique. Les associations par leurs initiatives et leur diversité sont notre terreau pour l’avenir. Bien avant la campagne municipale déjà nous avions des liens étroits avec nos associations, car la municipalité est là pour les valoriser. Pour cela il faut connaître leurs attentes, leurs besoins et suivre leurs projets pour favoriser les initiatives de demain. Après la période COVID, les associations insufflent une nouvelle dynamique dans notre quotidien. Elles comptent sur les bénévoles, les fidèles bien sûr, mais aussi les nouveaux qui s’engagent. Un des enjeux étant de transmettre la fibre associative aux jeunes générations. Pour faire des rencontres, tisser du lien, aider bénévolement ou vivre sa passion, rien de tel que le modèle associatif. Alors Engagez-vous ! Nous aurons tous à y gagner.

Christine Lancelon-Pin, Zyed Ben-El-Hadj- Salem, Flore Dardet, Denis Jaglin. Suite à la démission d’Antoine Maurici, Sandrine Fonné a rejoint le groupe. seyssinet-pariset, un projet partagé

Agir avec vous pour seyssinet-pariset

Chaque rentrée scolaire marque son lot de nouveautés. Nouvelle classe, nouveaux copains, nouvelles activités sportives et culturelles. Et les attentes sont grandes. Mais les habitants ne veulent pas des beaux discours, ou des intentions de façade. Malheureusement, avec les rencontres de quartiers qui tardent à apporter de réelles réponses aux habitants, avec le conseil municipal des jeunes qui initie de belles choses grâce aux enfants, mais dont les actions et projets s’enlisent, les déceptions sont grandes quand il faut évaluer les politiques publiques de notre commune. D’ailleurs, où en sommes-nous sur ce point ? Force est de constater qu’il s’agissait encore là d’une bonne intention qui, confrontée à la réalité, démontre l’incapacité de l’équipe municipale à porter des projets. Alors face aux mutations de notre société, il faut être exigeant avec ceux qui nous gouvernent, en commençant par la commune. Ne laissons pas des extrémistes nous imposer leurs idéologies qui ne servent que leurs intérêts. Il y a tant de choses à faire grâce à la richesse de notre tissu associatif et les infrastructures municipales. Mais il faut aussi lutter contre les incivilités trop nombreuses. Il faut être vigilant et ne pas laisser s’installer un climat d’insécurité sur notre commune. Et là, les remontées du terrain ne me rassurent pas. Le Maire et son équipe sont dans le déni. Je demande un vrai plan d’actions pour préserver notre qualité de vie et lutter contre la délinquance. Ce n’est pas une fatalité, il faut juste du courage politique. Je souhaite à tous une bonne rentrée.

Frédéric Battin

Seyssinet-Pariset naturellement

C’est avec stupeur et effroi que nous avons pris connaissance de la décision de la Cour Suprême des Etats-Unis de remettre en cause le droit à l’avortement. Première étape vers une déconstruction d’un ensemble de droits chèrement acquis par des femmes et des hommes qui se sont battus pour cela. Ce n’est pas le seul pays où le droit des femmes à disposer librement de leur corps est en recul. Mais sans aller si loin, à côté de chez nous, bien d’autres formes de violences menacent les femmes au quotidien : violences intra-familiales, précarité, viols, féminicides, inégalités salariales, difficile accès aux soins et à la contraception… La liste est longue. Nous tenons à réaffirmer ici notre attachement farouche au droit de toutes les femmes de vivre dans une société qui les protège et leur donne la place à l’égale des hommes. Nous faisons de la lutte contre toutes les discriminations un axe central de notre action, parce que la lutte pour les droits des femmes passe par un ensemble d’actions concrètes au quotidien : collecte de produits d’hygiène, participation au réseaux locaux de lutte contre les violences faites aux femmes, soirée débat autour des stéréotypes de genre… Enfin, nous avons pris l’engagement de donner aux espaces publics des noms de femmes remarquables par leur engagement et leur parcours de vie. Autant d’exemples et de visages auxquels les filles peuvent s’identifier. Oui, une femme peut être exploratrice ou cosmonaute, peintre, écrivaine ou avocate.

Guillaume Lissy, Clémence Aubert, Sylvain Prat, Alice Mollon, Noël Margerit, Yamina Archi, Eric Monte, Véronique Blanc, Yves Lambert, Delphine Laurant, Eric Pacchiotti, Deborah Mecreant, Fabrice Fanni, Lenaï Tran-Durand, Michel Delafosse, Laura Siefert, James Capoccioni, Roselyne Blin, Vincent Faure, Linda Boukhatem, Frédéric Méjean, Charly Celona, Chantal Demoment, Jean-Yves Gobren, Véronique Huyghe, Edouard Monnet.

Seyssinet-Pariset un projet partagé

Les élections présidentielles, par le faible taux de participation, ont une fois de plus démontré le décalage entre les préoccupations des concitoyens et les décideurs nationaux. Elles ont également montré comment le populisme utilisé par facilité peut servir de phare pour attirer une partie des électeurs vers l’espérance d’un monde soi-disant meilleur. Le Populisme, ce discours politique qui s’appuie sur le ressentiment populaire contre les élites, l’Etranger ou le système démocratique lui- même, prend aujourd’hui une connotation fortement polémique voire négative. Mais en empruntant cette voie facile, il donne à entendre à nos concitoyens ce qu’ils ont envie d’entendre : faire tourner en boucle des thèmes racoleurs qui ne traitent en rien le fond des problèmes et qui ne font qu’accentuer les différences et les divergences. La priorité serait au dialogue et à l’échange d’idées raisonnables, loin des sirènes des extrêmes agitant les foulards du populisme avec de belles promesses aussi épaisses qu’un hologramme .Pour cela il faudrait du bon sens, des idées pour prendre de la hauteur afin de sortir de cette boucle populiste qui sait se nourrir des difficultés affichées de notre démocratie et qui se complait dans des discours qui ne font que l’affaiblir un peu plus. Dans l’antiquité, Ulysse s’était fait attacher au mât de son bateau pour écouter les sirènes sans succomber à leurs charmes pernicieux. Les liens qui nous permettront aujourd’hui, de garder le cap vers plus de participation et de démocratie, passent non pas par la démagogie mais par une certaine noblesse dans les discours politiques.

Christine Lancelon-Pin, Zyed Ben-El-Hadj-Salem, Flore Dardet, Denis Jaglin, Antoine Maurici, Fabien Durand-Poudret

Agir avec vous pour seyssinet-pariset

En conseil municipal, nous avons découvert le compte administratif. Certains points doivent nous alerter : Tout d’abord un déficit de -785 000 €. Il faut donc piocher dans la trésorerie. C’est la capacité d’autofinancement qui se dégrade. Ce sont des dépenses exceptionnelles comme des remboursements anticipés qui expliquent ces résultats. Mais c’est le choix de la municipalité de payer des indemnités de remboursements d’en coté et de contracter de nouveaux emprunts de l’autre. C’est la dette qui augmente : +190 000 €. Finalement pour financer quoi ? Aucun nouveau grand projet à l’horizon. Sauf peut-être une Fauconnière en transition et des cours d’école désimperméabilisées… la belle affaire ! Mais le plus grave, c’est ce qui a été annoncé en conseil municipal : un investissement à hauteur de 800 000 € pour mieux gérer l’éclairage publique. Loin de faire de réelles économies d’énergie, c’est purement dogmatique. En plongeant la ville dans le noir on a déjà vu les résultats avec les cambriolages, les feux de poubelles, et les incivilités. On attend plutôt de la municipalité des projets pour le bien être des habitants et pour le soutien des activités associatives, culturelles et économiques. On pourra, je l’espère compter sur les projets du budget participatif. Je souhaite un bel été à tous les seyssinettois, et que nous puissions profiter en famille, avec les amis, de moments de partage et d’échanges. L’été c’est aussi l’occasion de s’évader et de faire des découvertes, sans forcément partir loin, mais en profitant de la richesse de notre région.

Frédéric Battin

Seyssinet-Pariset naturellement

Détrompez-vous, l’évaluation des politiques publiques n’est pas une approche technique compliquée et ennuyeuse. Il s’agit au contraire d’une nécessité démocratique passionnante. En effet, dans un contexte politique complexe, cette approche vise à permettre une meilleure collaboration, efficace et active, entre élus, citoyens et services de la ville. Pour faire simple, l’évaluation des politiques consiste à se questionner avec méthode sur les actions que mène la commune. Pourquoi mettons-nous en place ces projets ? Quels sont nos objectifs politiques ? Quels sont les impacts attendus de ces actions ? Comment les mesurer ? Et enfin, comment les ajuster et les améliorer ? Il est indispensable que les habitants participent à cette réflexion. Témoignages, retours d’expériences et enquêtes de satisfaction sont nécessaires pour évaluer nos dispositifs ; mais nous souhaitons aller plus loin, en proposant aux habitants de participer directement à ces réflexions, lors de rencontres régulières liées aux différents dispositifs d’évaluation. Dans cette logique, une « journée annuelle de l’évaluation des politiques municipales » sera organisée pour la première fois fin 2022. Elle réunira différents élus et citoyens et sera l’occasion de présenter un bilan annuel d’évaluation des politiques de la ville. Des synthèses chiffrées et argumentées seront présentées dans les différents domaines de notre action municipale. Cela sera également l’occasion d’un moment d’échange entre élus et citoyens quant aux résultats et aux pratiques d’évaluation, aux pistes d’améliorations, et afin d’identifier de nouveaux projets à évaluer.

Guillaume Lissy, Clémence Aubert, Sylvain Prat, Alice Mollon, Noël Margerit, Yamina Archi, Eric Monte, Véronique Blanc, Yves Lambert, Delphine Laurant, Eric Pacchiotti, Deborah Mecreant, Fabrice Fanni, Lenaï Tran-Durand, Michel Delafosse, Laura Siefert, James Capoccioni, Roselyne Blin, Vincent Faure, Linda Boukhatem, Frédéric Méjean, Charly Celona, Chantal Demoment, Jean-Yves Gobren, Véronique Huyghe, Edouard Monnet

Seyssinet-Pariset un projet partagé

Pourquoi rendre les sols perméables ? Les sols naturels sont des écosystèmes complexes aux nombreuses fonctions où les organismes interagissent avec leur milieu mais également entre eux et participent ainsi au cycle de l’eau. Des solutions de renaturation des sols peuvent et doivent être mises en place à différentes échelles, de la rue à la ville en passant par le quartier et non en se limitant aux seules cours d’école. L’agence de l’eau permet de subventionner des projets d’ampleur grâce à la redevance prélevée sur nos factures d’eau. Cette renaturation des sols urbains permettra la plantation de végétaux, d’arbres dans un sol riche et avec une abondance d’eau à la seule condition de ne pas se limiter à enlever la couche imperméable supérieure. Il ne faut pas seulement reverdir le paysage mais bien effectuer un travail en profondeur pour rendre le sol fertile et permettre à la végétation de se développer. Les avantages sont nombreux : outre l’amélioration du cadre de vie, elle permet de réduire le ruissellement en captant l’eau pluviale, de favoriser la biodiversité et de lutter contre les îlots de chaleur. La construction de logements ne peut pas se faire sans une vision globale de notre modèle urbain qui permet de contextualiser les solutions envisagées et de partager une même vision du projet permettant à tous de s’investir.Ceci est l’enjeu de la ville de demain en lien avec l’urgence climatique, car le sol et les végétaux captent le CO2 qui est l’un des perturbateurs de notre climat.

Christine Lancelon-Pin, Zyed Ben-El-Hadj-Salem, Flore Dardet, Denis Jaglin, Antoine Maurici, Fabien Durand-Poudret

Agir avec vous pour seyssinet-pariset

Au conseil municipal du 11 avril, il était question d’une délibération cadre sur l’évaluation des politiques publiques. J’ai voté favorablement cette délibération. C’est toujours important d’avoir un regard critique sur les actions et les conséquences des orientations politiques. Mais j’ai déjà des inquiétudes …. Cette délibération arrive au bout de deux ans, alors que je l’attendais depuis le début du mandat. Et elle ne pose qu’un cadre, qu’une déclaration de bonnes intentions. J’ai entendu parler d’effort collectif apaisé … C’est plutôt « endormi ». Pour le moment, ce n’est que de la littérature ! Il faut définir les objectifs attendus, des critères d’évaluation ! …. L’équipe de la majorité va mettre tout le mandat pour construire « une méthode commune, partagée entre les élus et les services » ? C’est sérieux ça ? Ils sont enlisés dans la difficulté à distinguer l’évaluation de la politique publique et l’évaluation des agents municipaux. En fait, c’est parce que le cap n’est pas clair du tout. C’est déjà ce que les orientations budgétaires nous montraient. Où va-t-on ? Quels sont les attendus du conseil du temps long par exemple ? C’est bien gentil les concertations citoyennes pour se regarder le nombril, mais on attend des actes, des faits, des projets …. Comment voulez-vous réconcilier les citoyens avec la politique, si on n’est pas capable de proposer des objectifs ambitieux pour notre commune ? On peut arrêter de jouer avec les interrupteurs de l’éclairage public, et enfin se mettre au travail ?

Frédéric Battin

Seyssinet-Pariset naturellement

L’égalité entre les citoyens, quels que soient leurs ressources, leurs origines, leur âge, leurs orientations sexuelles ou leur genre est une priorité du mandat. Parce que les grandes déclarations ne suffisent pas, nous avons souhaité revoir l’organisation du CCAS et y créer un service « égalité » dotés de moyens d’actions concrets. En charge notamment du handicap et de l’accessibilité, du logement et de l’hébergement ou de la lutte contre les discriminations, il a vocation à faciliter l’accès de chacun à ses droits. Nous sommes également mobilisés pour l’égalité entre les femmes et les hommes. Ce combat du quotidien passe par la valorisation de figures féminines auxquelles les jeunes filles et les jeunes hommes pourront s’identifier. L’exposition sur « les femmes remarquables de l’Isère », qui s’est tenue pendant un mois à l’Arche et toutes les initiatives qui seront prises en marge de la journée internationale du droit des femmes vont dans ce sens. Vous serez également appelés à choisir la dénomination de plusieurs lieux qui porteront le nom de celles qui marquent l’Histoire et qui méritent, tout autant que les hommes, de marquer l’espace public. Nous nous sommes, en effet, engagés à ne donner que des noms de personnalités féminines pendant ce mandat pour rattraper notre retard. Ne comptant, jusqu’ici, qu’une rue baptisée en l’honneur d’une grande dame, Simone Veil, notre commune va marquer son engagement pour l’égalité pour que l’espace public appartienne, véritablement, à chacun.

Guillaume Lissy, Clémence Aubert, Sylvain Prat, Alice Mollon, Noël Margerit, Yamina Archi, Eric Monte, Véronique Blanc, Yves Lambert, Delphine Laurant, Eric Pacchiotti, Deborah Mecreant, Fabrice Fanni, Lenaï Tran Durand, Michel Delafosse, Laura Siefert, James Capoccioni, Roselyne Blin, Vincent Faure, Linda Boukathem, Frédéric Mejean, Charly Celona, Chantal  Demoment, Jean-Yves Gobren, Véronique Huyghe. Suite à la démission de Morgane Barbieri, Edouard Monnet rejoint le groupe.

Seyssinet-Pariset un projet partagé

« La loi SRU vaudra surtout par l’application qui en sera faite et par la manière dont les acteurs, ceux qui font la ville au quotidien, l’utiliseront ». Cette phrase du ministre du logement en 2000, au moment du vote de la loi SRU, résonne plus de 20 ans après. Absence d’une réelle mixité sociale, maintien des zones ghettos: le bilan est mauvais car cette loi est avant tout punitive pour les villes déjà très urbanisées comme Seyssinet-Pariset coincée entre le Vercors et le Drac. Pendant sa campagne le maire a promis la construction d’un maximum de logements sociaux pour rattraper le retard de la ville, il se heurte maintenant à la dure réalité du terrain. Force est de constater aujourd’hui qu’il ne fait pas plus que son prédécesseur: Comme lui il cherche à construire en fonction des opportunités réelles. Comme lui il cherche à faire diminuer cette amende injuste en investissant dans le logement en diffus. Comme lui, il est allé demander à l’État de diminuer le nombre de logements à construire pour tenir compte des diverses contraintes: pipelines, risques d’inondation, risques d’éboulements, maintien d’espaces naturels; cette équation semble insoluble et l’État le reconnaît en répondant de la même manière au maire comme à son prédécesseur. Faut-il sabrer le Champomy pour cette prise de conscience ? A notre sens, il faut raisonner plus globalement au niveau de la Métropole , en faisant le lien avec les transports, les commerces de proximité, les services, les bassins d’emploi…

Christine Lancelon-Pin, Zyed Ben-El-Hadj-Salem, Flore Dardet, Denis Jaglin, Antoine Maurici, Fabien Durand-Poudret.

Agir avec vous pour seyssinet-pariset

Nous attendons avec impatience le projet coeur de ville, car pour le moment, l’équipe de la majorité ne parle que d’un petit coup de neuf à la Fauconnière ! Effectivement, nous avons vu de la peinture sur des plots en béton, (bravo les jeunes) et une table de pingpong… Finalement, après la fresque du climat et l’atlas de la biodiversité, on reste très loin des réalités du quotidien et des difficultés que rencontrent les habitants. Il faut du concret et pas une collection de propositions d’activités multiples qui dispersent plus qu’elles ne font progresser le quotidien de chacun. On a l’impression qu’ils confondent l’animation d’un centre aéré avec l’administration d’une commune ! Nous faisons le constat d’une ligne politique hasardeuse, un peu perdue. Après l’épisode de l’élection du conseil métropolitain, où le maire soutenait tantôt les uns, tantôt les autres, voici maintenant la primaire populaire où il annonce son soutien… Chacun appréciera, mais on est loin de la gestion de Seyssinet-Pariset, premier lieu pour réconcilier les gens avec la politique ! Il y aurait tant à faire pour soutenir l’économie locale… Où en est-on de la prise en compte des rencontres de quartier ? Même le programme de « petits travaux » semble difficile à démarrer. Mais je veux croire que des projets fédérateurs, grâce aux idées des seyssinettois, portées par le budget participatif, nous permettront de vivre des moments de travail, de rencontre et de partage pour la transformation de notre ville et l’amélioration du quotidien.

Frédéric Battin

Seyssinet-Pariset naturellement

Une rentrée placée sous le signe de la participation citoyenne
Lors du conseil municipal de juillet dernier, nous avons validé la mise en place du conseil municipal des jeunes et du budget participatif. Pas besoin d’être majeur pour exposer son point de vue et faire bouger sa ville ! Avec la création au mois de novembre prochain du premier conseil municipal des jeunes, ouvert aux CM2, 6è et 5è, nous voulons permettre à 24 jeunes Seyssinettois de s’impliquer pendant un an pour mettre en place des projets collectifs. C’est aussi, de notre point de vue, leur permettre de découvrir plus concrètement, la démocratie.
En parallèle, dès novembre-décembre, toute personne de 15 ans et plus, individuellement ou collectivement, pourra aussi porter un projet pour la commune.
Ce sont 80 000€ qui sont d’ores et déjà prévus pour réaliser les idées qui seront choisies par les habitants de Seyssinet-Pariset au printemps.
Après une année de mandat, durant laquelle nous avons posé des bases solides au moyen des rencontres de quartier, de la mise en place du conseil du temps long, des jeudis de l’urbanisme, des ateliers participatifs pour la cour d’école Chamrousse ou bien la Fauconnière en mouvement, nous poursuivons notre objectif, comme nous nous y étions engagés. Celui de permettre au plus grand nombre de s’impliquer dans la vie de la commune et de la faire évoluer, de donner plus de poids aux citoyens dans les décisions prises au niveau municipal, quel que soit leur âge, leur quartier, leur profession ou leurs thématiques de prédilections. 

Guillaume Lissy, Clémence Aubert, Sylvain Prat, Alice Mollon, Noël Margerit, Yamina Archi, Eric Monte, Véronique Blanc, Yves Lambert, Delphine Laurant, Eric Pacchiotti, Deborah Mecreant, Fabrice Fanni, Lenaï Tran Durand, Michel Delafosse, Laura Siefert, James Capoccioni, Roselyne Blin, Vincent Faure, Linda Boukathem, Frédéric Mejean, Morgane Barbieri, Charly Celona, Chantal  Demoment, Jean-Yves Gobren, Véronique Huyghe

Seyssinet-Pariset un projet partagé

L’automne est la saison du retour vers nos activités professionnelles, scolaires, sportives, associatives ou culturelles.
Cette année encore les effectifs scolaires communaux continuent de baisser conduisant à la fermeture d’une classe à l’école maternelle VERCORS. Il faut y voir la traduction d’une tendance nationale évoquée par le ministère de l’Éducation Nationale. Cette baisse va se poursuivre jusqu’en 2025 impactant les écoles maternelles puis les écoles élémentaires. Deux options sont possibles : s’engager comme d’autres communes vers une densification de l’habitat afin de limiter cette baisse ou choisir de profiter de cette baisse pour renforcer la qualité de l’accueil de nos enfants tant au niveau des locaux que des personnels. Les dernières déclarations du maire dans la gazette montrent que derrière l’apparent choix de la végétalisation de la commune, se prépare une nouvelle grande densification du centre de la ville, allant ainsi à contre courant de toutes ses grandes déclarations d’intention. C’est un choix que nous combattrons car notre ville est déjà très urbanisée et a besoin d’un juste équilibre entre les espaces d’habitation ou à vocation professionnelle et les espaces verts.
Des parents et des utilisateurs de l’école Chamrousse nous ont par ailleurs interpellés sur les retards des travaux de végétalisation de la cour. Après dix longs mois de concertation le chantier n’a débuté que mi-août ; Avec plus d’anticipation les écoliers auraient profité de la cour sereinement dés la rentrée. La nouvelle majorité découvre, maintenant qu’elle est à l’action, qu’entre les intentions et la réalisation tout n’est pas toujours simple. 

Christine Lancelon-Pin, Zyed Ben-El-Hadj-Salem, Flore Dardet, Denis Jaglin, Antoine Maurici, Fabien Durand-Poudret

Agir avec vous pour seyssinet-pariset

Après une rentrée tant espérée où les enfants peuvent retrouver leurs classes et leurs activités, vient maintenant le temps de porter un regard sur l’action municipale.
Mais que se passe-t-il ? L’équipe municipale ne peut plus se cacher derrière la crise sanitaire. Quand « les masques tombent », c’est un triste constat de la politique communale que nous découvrons. Les rencontres de quartiers en sont un bel exemple. Pavées de bonnes intentions, et de beaux discours, derrière, c’est la désillusion. Ces rencontres ont commencé en janvier. Huit mois plus tard, où sont les réponses ? Où sont les actions ? Où sont les budgets ? Où sont les plannings ? Que de déceptions chez les habitants !
On parle aussi de l’automne des marchés, ou de projet transitoire à la Fauconnière. Mais qu’en est-il des autres quartiers ? Doivent-ils se contenter d’arches à vélo pour faire fuir les clients automobilistes, ou d’un camion-épicerie solidaire ? Après la cour de l’école Chamrousse qui a vu son budget doublé dans des travaux qu’on nous avait promis rapides, et la Fauconnière qui concentre toutes les attentions, on peut s’interroger. Est-ce une volonté de privilégier une école ou un quartier, au détriment des autres, ou bien l’incapacité à gérer plusieurs projets ?
Réorganisation des services municipaux, nombreuses offres d’emploi non pourvues : c’est peu rassurant !
Cependant, je me réjouis que la commune propose un temps de remerciement pour les personnes qui se sont mobilisées comme assesseurs ou scrutateurs en participant aux dernières élections.

Seyssinet-Pariset naturellement

Avec la période estivale, vient le temps du bilan de cette première année de mandat. En nous adaptant au COVID, nous avons parfois eu le sentiment de faire, défaire puis de refaire, au fil des décrets et arrêtés. Pourtant, en un an, de nombreux projets ont été engagés.  Les travaux du beau projet sur la cour d’école Chamrousse démarreront en août, la Fauconnière en mouvement, où de nouveaux jardins ont poussé, redynamisera bientôt notre coeur de ville. La participation citoyenne se développe. Rencontres de quartiers, conseil du temps long, conseil municipal jeune et bientôt budget  participatif donneront la parole et de nouveaux moyens d’action aux Seyssinettois-es. La commune a pris aussi sa part dans la lutte contre le COVID, avec un plan solidarité pour les plus âgés et les plus précaires et l’organisation d’un centre de vaccination. Depuis quelques semaines, à Seyssinet-Pariset comme ailleurs, la vie reprend. La réouverture des terrasses permet à chacun de soutenir nos commerçants et de profiter de ces espaces attractifs qui embellissent notre ville. Avec les cours, entraînements, stages d’été, fêtes, la vie des associative repart, elle aussi. Nous travaillons désormais
sur un Pass pour aider les familles à adhérer et soutenir les associations, avec des assises prévues en octobre. Nos services ont été à pied d’oeuvre pour concocter Seyssinet’stival, un programme d’été gratuit et ouvert à tous, à base de concerts, cinéma en plein air, animations et jeux d’eau. La piscine sera accessible en juillet et août. De même que la bibliothèque, pour laquelle des travaux sont programmés. Nous vous souhaitons à toutes et tous un excellent été.
Ça bouge à Seyssinet-Pariset.

Guillaume Lissy, Clémence Aubert, Sylvain Prat, Alice Mollon, Noël Margerit, Yamina Archi, Eric Monte, Véronique Blanc, Yves Lambert, Delphine Laurant, Eric Pacchiotti, Deborah Mecreant, Fabrice Fanni, Lenaï Tran Durand, Michel Delafosse, Laura Siefert, James Capoccioni, Roselyne Blin, Vincent Faure, Linda Boukathem, Frédéric Mejean, Morgane Barbieri, Charly Celona, Chantal  Demoment, Jean-Yves Gobren, Véronique Huyghe.

Seyssinet-Pariset un projet partagé

Nous sommes très surpris par la décision de la municipalité de supprimer le transport scolaire Quirole-Percevalière. Nous avons en mémoire les déclarations de notre maire alors dans l’opposition il y a quelques mois et qui demandait en conseil municipal la gratuité de ce transport essentiel pour les parents et leurs enfants ! A l’aube de cette décision, nous voyons se dessiner les prochaines mesures  et la politique qui sera mise en place. Tout dernièrement, le Dauphiné Libéré du 1^er avril écrivait que le maire était « agacé » par le projet d’une association seyssinettoise alors que durant la campagne  des élections municipales, par écrit et en assemblée générale le même candidat socialiste s’était levé pour soutenir ce dossier, assurant les membres de l’association de son entier soutien, allant jusqu’à promettre un financement. La réalité se fait jour, il est bien difficile d’endosser le costume de maire, il faut les épaules et le respect des habitants, prendre en compte les attentes. Certes la concertation est nécessaire, mais ensuite, il faut agir, sans trahir. Demain, nous serons vigilants car un prochain dossier arrive, les subventions aux associations. Si la crise sanitaire a permis de ne pas  subventionner les transports des équipes sportives avec l’OMSA, cette année, qu’en sera-t-il demain ? Quelle explication nous donnera-t-on pour justifier une future baisse ? Le maire proposera-t-il comme solution de substitution l’utilisation de trottinettes échouées lamentablement sur les trottoirs et qui gênent les personnes à mobilité réduite comme les piétons. Nous restons vigilants et à votre  écoute.

Seyssinet-Pariset naturellement

Depuis le début du mandat, nous faisons de la transparence une priorité : retransmission en direct des conseils municipaux, droit d’interpellation citoyenne, « Jeudis de l’urbanisme », questions-réponse avec le maire en  direct sur Facebook, dossiers complets dans la Gazette municipale, visites de quartier et prochainement assises de la vie associative.

Nous tenons les engagements que nous avons pris faire vivre la démocratie locale. Nous sommes convaincus en effet que la participation de tous les citoyens n’est possible que si chacun est correctement informé et formé. La transparence, notamment en matière d’urbanisme, stimule la participation citoyenne et c’est tant mieux. Cela reste toutefois un véritable défi qui donne aussi des responsabilités et des contraintes fortes à la collectivité. Il serait certainement plus facile en effet de taire, comme avant, ce qui peut déranger pour mieux l’imposer au pied du mur. Nous avons hérité de certains dossiers difficiles et mal engagés pour lequel nous devrons pourtant trouver des solutions (aire d’accueil des gens du voyage, amende pour les logements sociaux, RPA, Fauconnière). Loin des polémiques politiciennes, qui attisent parfois la peur, nous nous y attelons en responsabilité et en toute transparence. C’est le mandat que vous nous avez donné.

Guillaume Lissy, Clémence Aubert, Sylvain Prat, Alice Mollon, Noël Margerit, Yamina Archi, Eric Monte, Véronique Blanc, Yves Lambert, Delphine Laurant, Eric Pacchiotti, Deborah Mecreant, Fabrice Fanni, Lenaï Tran Durand, Michel Delafosse, Laura Siefert, James Capoccioni, Roselyne Blin, Vincent Faure, Linda Boukathem, Frédéric Mejean, Morgane Barbieri, Charly Celona, Chantal  Demoment, Jean-Yves Gobren, Véronique Huyghe.

Seyssinet-Pariset un projet partagé

Le logement public est un serpent de mer qui hante les débats. Utilisé de manière dogmatique ou politique, souvent en associant les deux, mais rarement de manière concrète et objective en observant la réalité locale et l’équilibre de l’aménagement d’une commune.

La municipalité teste auprès des seyssinettois ses projets de construction sur l’ensemble des terrains disponibles de la commune, semblant oublier ses engagements de campagne, de préserver l’environnement, de ne pas bétonner. Les promesses n’engagent certes que ceux qui les écoutent, adage bien connu de certains élus. Les seyssinettois n’entendent cependant pas se faire dicter leur avenir, les réunions de quartier permettent de faire déjà valoir un autre projet. Différents collectifs de défense se créent face à une volonté de construire partout. Pour autant, le logement est un élément important de l’aménagement de la commune. Il nous parait essentiel de faire un bilan de l’existant et programmer avec les bailleurs publics un plan de rénovation et d’amélioration afin que les familles actuellement logées puissent vivre dans des conditions décentes. Trop d’exemples aujourd’hui font honte aux grands principes du logement public. Il ne doit pas y avoir sur notre  commune deux catégories de citoyens. La qualité du logement passe comme un préalable essentiel. Nous demeurerons vigilants sur ces projets et rappelons que les gens du voyage provisoirement installés à  Beauregard en zone naturelle, devront être relogés. Dans quel secteur de la commune le seront-il ? Que proposera la municipalité ? Question sans réponse aujourd’hui, or le temps passe et la décision s’approche.

Seyssinet-Pariset naturellement

Ces derniers mois, élus et services ont, dans le cadre du Plan Alimentaire de Territoire (PAT) et de la mise en place d’une politique sociale à destination de tous, développé un  partenariat avec l’association EPISOL établie depuis 2014. Celle-ci propose un service d’épicerie mobile solidaire ouverte à tous proposant des produits variés (frais, bio, secs, d’hygiène…) à des prix modulés selon les ressources de chacun.
Les cinq piliers de cette association sont la mixité, des tarifs solidaires, une participation à la lutte contre le chômage par l’insertion professionnelle, la lutte contre le gaspillage alimentaire par la collecte d’invendus et la volonté de privilégier les circuits courts. Ces valeurs, nous souhaitons les porter dans notre ville en proposant à la Mobile de venir s’y installer ; l’objectif étant de proposer une alimentation de qualité accessible à tous, tout en créant un espace de partage et d’actions, propice au vivre ensemble.
Dès le printemps, la Mobile s’installera donc au square Vercors les mardis après-midi. Une équipe d’animation viendra à la rencontre des habitants pour permettre de s’impliquer sur ce projet associatif et d’être force de proposition.
Dans cette période, où il est si difficile de créer du lien, où la crise économique et sociale se fait sentir, l’installation de cette épicerie mobile est un moyen de se retrouver et de recréer du lien.

Seyssinet-Pariset naturellement

Au mois de novembre, notre majorité a souhaité proposer aux habitants le mois de la participation. Cette expérimentation, en accord avec la forte dimension participative de notre programme, avait pour objectif de développer cette relation renouvelée avec l’ensemble des Seyssinettois-ses, basée sur l’échange, l’information et la concertation Live Facebook, Forum en ligne, mur virtuel, échanges téléphonique en direct avec les élus, nous avons souhaité mettre en oeuvre différents rendez-vous pour que chacun puisse contribuer et assister, selon ses possibilités et ses disponibilités et ce malgré le contexte. Au total, ce sont près de 400 personnes qui se sont mobilisées et qui nous permettront d’alimenter et de façonner les instances participatives que nous mettrons en place.

Ce mois de novembre nous a également permis de lancer les « jeudis de l’urbanisme », des temps d’échanges spécifiques pour évoquer, en toute transparence, les projets en cours dans les quartiers, les éléments relatifs aux paysages et au respect du  cadre de vie et les règles qui s’appliquent. L’occasion d’identifier sur les enjeux de l’urbanisme et de l’aménagement dans la commune et de dialoguer. Nous avions envisagé un programme plus complet, composé d’ateliers et d’expositions mais au moment où chacun doit composer avec la situation sanitaire, nous avons dû nous adapter en reportant certaines rencontres. Et si nous avons conscience qu’organiser un mois de la participation en ligne n’est pas aussi satisfaisant que des activités en présentiel, nous avons tout fait pour multiplier les supports et permettre au plus grand nombre de nous rejoindre.